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Je ne me hâterai plus de consulter La Dépêche


Voilà que le convoi funèbre des médias disparus s’allonge. Après Les Nouvelles, Tahiti Pacifique Magazine, voici La Dépêche… Et il y eut bien d’autres canards – qui souvent n’étaient que des canetons, trop faibles encore pour affronter les dures réalités économiques – qui ne connurent jamais la maturité.


À chaque fois, des drames humains pour les personnels quel que fût le niveau de leurs responsabilités, pour eux qui avaient mis tout leur cœur dans l’entreprise. Et un drame pour la liberté de la presse.


Tristes « Unes » des disparues. Une page noire pour Les Nouvelles, un « Au revoir et merci » pour La Dépêche.


La rédaction s’est épanchée dans le dernier numéro de ce vendredi 29 avril 2022 en rappelant les 58 années d’existence du quotidien qui était plus qu’un média, une institution, une coutume, l’ami qui était présent au petit déjeuner ou pendant la première heure de bureau…


La rédaction a aussi évoqué « ces années nucléaires où le pouvoir central comme local noyautait tout ». Des années pendant lesquelles La Dépêche était un canard à l’orange…


Bien sûr, le monde change et la presse doit se réinventer. Le journal virtuel, souvent réduit à des infos a minima, supplante le papier. Pourtant, chaque fois que je le pouvais, j’allais l’acheter parce que je trouvais ici ou là une phrase, une annonce, une publicité qui étaient susceptibles d’alimenter un futur billet dans le défunt TPM et maintenant dans PPM ou sur mon blog. Et il y avait la ou les pages sur l’actualité en Nouvelle-Calédonie, là où vont aussi chaque jour mes pensées. Il faudra que je m’abonne aux Nouvelles Calédoniennes virtuelles.


Une amie disparaît. Faudra-t-il « faire son deuil » ou espérer une renaissance ?



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