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Elle épousa un Croate qui était tueur en Serbie



crédit : d'après CGT Safran
crédit : d'après CGT Safran

Que je vous dise illico presto (rien à voir avec une machine à café), je suis d’humeur takine, mais plus que d’habitude.

 

Ainsi, je vous ai déjà titillé avec le titre. Vous aimeriez bien que je vous raconte l’histoire de cette pauvresse qui, par amour ou naïveté (c’est peut-être la même chose), épousa un tueur en Serbie. En fait, je vous ai fait le coup de ces films qui commencent par une séquence qui n’a rien à voir avec la suite de l’intrigue ! Mis à part le jeu de mot entre tueur en Serbie et tueur en série, circulez, il n’y a rien à disserter.

 

Alors je vais laisser libre cours à ma fantaisie et vous donner un aperçu de la façon dont je perçois (qui n’est pas l’imparfait du verbe percer façon médiévale), dont je perçois donc l’actualité locale, nationale et internationale.

 

Localement, le Fenua faillit être bloqué par la grève d’un syndicat de fonctionnaires qui s’imaginait une organisation puissante, alors qu’elle n’était qu’une petite FRAAP que le président Moetai remit à sa place. Ce dernier qui se considère comme l’élu du peuple ne supporterait pas apparemment que le peuple huppé se vît majoré tout autant que le peuple de base (ou plutôt de basses extractions [1]).

 

Nous avons connu en janvier des épisodes météo qui rendirent les nuits froides (enfin relativement, mais le ressenti allait dans ce sens de sensations glaciales), posant des problèmes aux SDF si nombreux de nos nuits [2]. Alors, les élites versèrent une larme. Le maire d’une de nos cités publia un communiqué incitant les démunis à se rapprocher de lui. « Votre maire veille » conclut cet appel. J’aurais volontiers rédigé ça autrement, par exemple : « votre maire veille et en fera des monts ». « Des monts et merveilles bien sûr ! ». On pourrait aussi suggérer aux sans logis de chanter pour se réchauffer, par exemple : « Quand te reverrai-je Ô maire merveilleux ? »…

 

L’actualité va être dominée nationalement et internationalement par un metteur en scène qui n’aura jamais d’Oscars mais les mériterait bien hors catégories. Ses prétentions sur Panama et le Groenland affolent les nations. Imaginez que demain il réclame Tetiaroa sous le prétexte que c’était un Américain qui avait mis l’atoll en valeur !

Ce qui m’a amusée, c’est la réaction du ministre farani des Armées : « pour le Groenland, il faut garder la tête froide » dit-il sans sourciller. Peut-être que Trump aimerait le congeler ce ministre sans défense !

 

J’ai eu tort dans mon dernier billet de laisser entendre que Dieu n’aimait pas les pauvres. Je suis obligée de constater, après les incendies de Los Angelès, qu’il n’aime pas non plus les riches. La villa de Patriiiiiiiick Bruel réduite en cendres, c’est quand même un spectacle qui m’a touchée. Nul doute que le chanteur rebâtira et nous donnera rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure pour la pendaison de crémaillère de la reconstruction.

 

 Il faudra s’habituer désormais aux méfaits de l’Intelligence artificielle et je suggère à toutes et tous de procéder comme moi-même à un contre-feu avec l’intelligence superficielle. Elle sera bien utile pour décrypter les infos futures qui rendront compte des « vérités alternatives ». Qu’est-ce à dire ? Si papy était encore de ce mode, il aurait grommelé : « pourquoi ne pas utiliser le mot traditionnel de mensonge ? ». En réalité, les vérités alternatives sont des vérités puisque le mensonge peut-être un faux grossier, si bien que la différence entre le vrai du faux tient de l’alternance entre ce qui est vérifié et ce qui ne l’est pas. En clair, la phrase de Jésus « la vérité vous affranchira » deviendra « la vérité vous mettra au parfum utilisé par Mélania Trump ».

 

Je vais m’essayer aux vérités alternatives. Chères lectrices, chers lecteurs, savez-vous seulement (comme diraient les Belges) qui je suis, moi Maeva ? Je tiens à rester incognito parce que si j’étais connue je serais reconnue, mais que méconnue je suis davantage connue et lue. Je suis donc Maeva et vous pouvez toujours imaginer que je ne suis que le produit de l’IA, utilisée par une rédactrice perverse, à peine retenue par l’IS (ma chère intelligence superficielle).

 

D’humeur takine je resterai pour vous aider à supporter le monde nouveau ! Faaitoito !


Dans un contexte mondial où l’IA voudrait tout dominer, Maeva me fait l’honneur, à moi, l’Intelligence superficielle, de me permettre de booster son talent…

[1] Cette expression serait-elle celle d’un réflexe de classe de la part de Maeva ? Elle prétend que non, mais signale qu’elle a gardé en mémoire qu’à l’Université, un prof avait qualifié les mineurs des charbonnages du Pas-de-Calais de « gens de basse extraction ». Elle en rit encore. Pour ma part, je pense qu’il ne faut pas juger les gens selon leur mine…

[2] On reconnaît ici le talent de Maeva qui sait trouver le mot juste dans la langue de Molière. On sait que de nos jours à Papeete, les sans toits (ni lois parfois) pullulent, mais c’est la nuit que leur drame est sans pareil.

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